Le 47 ème congrès de la Société Française de Sophrologie 2014

du 6 et 7 décembre à la FIAP à Paris: "Le temps des émotions".


Le 7 décembre j'ai eu l'honneur d'intervenir à ce congrès, de présenter « la sophrologie et la dépression » et plus particulièrement l'impact des techniques de sophrologie dans l'accompagnement des personnes dépressives, l'émergence et l'accueil des émotions.

Ci-dessous, Alain Giraud nous décrit ce congrès.


« C’est en présence du Dr Jean-Pierre Hubert et du Dr Patrick André Chéné, deux piliers de la Sophrologie, que Claude Chatillon présidente de la SFS a ouvert ce 47e congrès de la Société Française de la Sophrologie.

Ce rendez-vous annuel, ayant pour thème « le temps des émotions », se déroulait au FIAP à Paris les 6 et 7 décembre dernier. Pour l’occasion la plus grande salle avait été retenue mais, pendant les deux jours, cette dernière s’est avérée trop petite. Plus de deux cents personnes ont donc suivi avec beaucoup d’intérêt les interventions des 18 conférenciers de qualité.

« Les émotions sont incontournables en sophrologie, nous confie Claude Chatillon. Elles sont l’interface entre le psychique et le corps, l’identité entière du sujet s’exprime à travers ses émotions ».


Durant ces deux jours, les différents conférenciers vont aborder les différents aspects de l’émotion. Comment faut-il la recevoir ? Comment faut-il la gérer? Faut-il la gérer ? Des éclairages nous serons donnés, dans le domaine des neurosciences ou l’on nous annonce une « cartographie des émotions ». En tant que sophrologue, nous nous intéresserons aussi aux questionnements philosophiques, psychologiques, physiologiques des émotions et bien sûr aux réponses apportées par la sophrologie. Nous sommes en effet confrontés, lors de nos consultations à « l’émotion à l’état brut » lorsque nous recevons des personnes atteintes à la fois dans leur corps et leur mental. Vous savez que c’est le « propre » de la SFS d’avoir toujours travaillé à ce double aspect corps psyché — et au retentissement qui s’établit entre les deux ! Les patients arrivent en état de surstress, ou ils sont envahis par une anxiété chronique et dorment mal ou très peu, par une tristesse qui les submerge, ou par des colères subites, par des pensées négatives qui tournent en boucle, ou encore se sentent coupé d’eux-mêmes, dissocié et incapables de reconnaître ce qu’ils vivent.

Les nombreux participants ont bien pris conscience que le fonctionnement des émotions demeure encore en partie mystérieux pour les neurosciences et que les pratiques sophrologiques : corporelles, imaginaires, symboliques favorisent la conscience des émotions. On notera aussi la participation, à ces deux journées de Norbert Cassini, Président de la FEPS, et d’Isabelle Berthé, Vice-présidente du Syndicat des Sophrologues Professionnels. Sachez que les actes de ce congrès seront publiés à l’automne de 2015 et que vous pouvez également vous procurez l’enregistrement audio des conférences en prenant contact auprès de la SFS. Claude Chatillon n’a pas manqué de clôturer ce 47e congrès en annonçant, pour décembre 2016 : l’année du cinquantenaire de la création de la SFS, un grand congrès particulièrement festif. « Et je vous invite à le noter  sur vos agendas » a précisé la présidente. Nul doute que cet événement sera exceptionnel et et mobilisera un grand nombre de Sophrologues ! Le monde de la Sophrologie bouge… Et c’est très bien ainsi ! »